La Bibliothèque Nationale de France possède l’un des plus riches et des plus intéressants fond de partitions et traités consacrés à la mandoline dans la seconde moitié du 18e siècle. Celui-ci est le témoin de la vogue que connut cet instrument en France, et tout particulièrement à Paris entre les années 1750 et 1790.
Cet engouement pour la mandoline et pour la musique italienne attira en France et à Paris de nombreux maîtres de mandolines italiens qui vinrent y jouer leurs compositions mais aussi enseigner l’instrument aux jeunes gens de la noblesse (en particulier les jeunes filles).
Les sonates figurants dans ce programme font toutes parties du fond de la BNF et illustrent cet « âge d’or parisien » de la mandoline.